Des parents intentent une action en justice après que les résultats du dépistage génétique du risque de cancer de leurs enfants ont été intervertis

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À retenir

  • Michael et Susan Lonsway intentent une action en justice après que les résultats du dépistage génétique du risque de cancer de leurs filles ont été intervertis.
  • La fille à qui on a attribué les résultats à faible risque de sa sœur a fini par développer un mélanome.

Points clés

  • En 1999, les 2 sœurs (Delaney, 5 ans, et Cameryn, 3 ans) ont fait l’objet d’un dépistage génétique du risque de mélanome au sein du système de santé de l’Université du Michigan (University of Michigan, U-M).
  • Elles avaient de nombreux antécédents familiaux de mélanome du côté de leur père.
  • Les analyses, examinées par la faculté de médecine de l’Université de Yale (Yale University), ont révélé la présence d’une mutation à risque élevé chez Cameryn, mais pas chez Delaney.
  • La famille a donc mis en place des mesures supplémentaires pour protéger Cameryn au fur et à mesure de sa croissance, mais en 2016, c’est Delaney qui a développé un mélanome.
  • Après le diagnostic, la mère des deux filles a contacté le conseiller en génétique certifié de l’U-M, qui lui a assuré qu’il n’y avait eu aucune erreur de leur côté.
  • Plus tard, des analyses de sang réalisées au Centre médical de l’Université de Pittsburgh (University of Pittsburgh Medical Center) ont révélé que les résultats des deux sœurs avaient bel et bien été intervertis.
  • Le dossier du tribunal indique que l’erreur s’est produite à Yale. 
  • Un audit de routine réalisé en 2014 a mis au jour l’erreur, et Yale a demandé à un responsable de l’U-M d’en informer immédiatement les Lonsway, qui n’ont reçu aucune notification de cette nature.
  • En août 2018, le couple a lancé 2 procédures judiciaires, 1 contre des prévenus de l’U-M et de Yale, et 1 autre contre des prévenus de l’U-M uniquement.
  • Les deux procédures ont ensuite été fusionnées en une seule.
  • En 2019, la cour d’assises a rejeté les poursuites contre l’U-M et contre Yale, en arguant qu’elles avaient été intentées au-delà du délai de prescription.
  • Cependant, la cour d’appel a tranché contre la décision de la cour inférieure, et l’affaire des Lonsway doit reprendre son cours.
  • Aucune date n’a encore été fixée pour la reprise des poursuites.