Des organisations de premier plan appellent à une décentralisation des services relatifs à l’hépatite C

  • Univadis
  • Medical News
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

Quatre sociétés spécialisées dans la recherche et le traitement des maladies hépatiques ont annoncé une initiative mondiale d’appel à agir pour la simplification du dépistage et du traitement du virus de l’hépatite C (VHC).

L’Association européenne pour l’étude du foie (European Association for the Study of the Liver, EASL), l’Association américaine pour l’étude des maladies hépatiques (American Association for the Study of Liver Diseases, AASLD), l’Association de l’Asie-Pacifique pour l’étude du foie (Asian-Pacific Association for the Study of the Liver, APASL) et l’Association latino-américaine pour l’étude du foie (Asociación Latinoamericana para el Estudio del Hígado, ALEH) ont collaboré avec l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé (Clinton Health Access Initiative, CHAI) afin de développer des stratégies visant à surmonter les obstacles à l’élimination du VHC. 

Elles ont identifié quatre stratégies cliniques clés pouvant selon elles servir dans le cadre de la poursuite des efforts d’élimination du VHC, notamment la simplification des algorithmes de diagnostic et de traitement, l’intégration du traitement du VHC dans le cadre des soins en médecine générale et dans d’autres programmes de lutte contre des maladies, la décentralisation des services liés au VHC au niveau des soins de proximité, et le partage des tâches dans le cadre de la prestation des soins avec des cliniciens en médecine générale et d’autres professionnels de santé.

Le document d’appel à agir souligne également l’efficacité des dépistages et des traitements existants, notamment le dépistage rapide et précis des anticorps du VHC et le test de confirmation de la charge virale, dont la réalisation peut s’effectuer au cours d’une seule visite clinique, ainsi que les antiviraux à action directe (AAD) pangénotypiques qui sont disponibles dans des combinaisons à dose fixe avec des taux d’efficacité supérieurs à 95 % et avec des effets secondaires minimes.