Des chercheurs ont découvert que des neurones du noyau paralaminaire (NP) de l’amygdale restent dans un état de développement prénatal immature tout au long de l’enfance. En outre, la plupart de ces cellules mûrissent rapidement pendant l’adolescence, ce qui suggère un rôle clé dans le développement émotionnel du cerveau. Certaines de ces cellules restent cependant immatures tout au long de la vie, ce qui suggère de nouvelles théories sur la façon dont le cerveau maintient l’élasticité de ses réponses émotionnelles pendant toute la vie.
En ayant recours à un séquençage de l’ARN à partir de noyaux isolés, les chercheurs ont identifié le profil transcriptionnel des neurones excitateurs immatures dans l’amygdale humaine entre 4 et 15 ans.
Ils ont découvert que les neurones immatures continuent d’être présents dans le NP chez les adolescents et les adultes, même chez des personnes âgées de 77 ans. Cependant, le nombre de cellules se divisant (Ki-67+) a rapidement baissé dans le NP et dans les régions voisines au cours de la première année de vie.
Les auteurs ont conclu que le NP humain contient des neurones excitateurs qui restent immatures pendant des décennies, et qu’il s’agit d’un substrat potentiel d’une plasticité persistante au niveau de l’interface de l’hippocampe et de l’amygdale.
Ils ont déclaré que la manière dont ce processus est régulé et les types d’influences génétiques et environnementales pouvant l’affecter constituent des « axes prometteurs pour les futures recherches ».
La recherche a été publiée dans la revue Nature Communications.
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