Des lignes directrices abordent la gestion de l’hyperglycémie chez les patients hospitalisés

  • Korytkowski MT & al.
  • J Clin Endocrinol Metab

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Environ 25 % des adultes non gravement malades qui sont hospitalisés sont atteints d’un diabète, et 12 % à 25 % d’entre eux présentent une hyperglycémie (taux de glucose sanguin supérieur à 140 mg/dl).
  • Le diabète et l’hyperglycémie sont tous deux associés à des séjours prolongés, à une augmentation des complications et à une incapacité après la sortie de l’hôpital.
  • Les protocoles ciblant des taux de glucose sanguin compris entre 100 et 180 mg/dl chez les patients hospitalisés peuvent améliorer les résultats.

Actions recommandées

  • Un monitorage continu du glucose en temps réel, avec test du glucose de confirmation sur le lieu de soins pour les patients diabétiques traités par insuline.
  • En cas d’hyperglycémie avec des glucocorticoïdes, il convient d’opter pour des schémas à base d’insuline NPH (protamine neutre Hagedorn) ou d’insuline basale-bolus.
  • La poursuite de l’utilisation de la pompe à insuline si du personnel expérimenté est disponible. Dans le cas contraire, et si la durée de séjour prévue est supérieure à 1–2 jours, passez à l’insuline basale-bolus sous-cutanée avant l’arrêt de la pompe.
  • Envisagez un programme pédagogique sur le diabète avant la sortie de l’hôpital pour les personnes diabétiques.
  • Avant une intervention chirurgicale élective, il convient de viser un taux d’HbA1c préopératoire inférieur à 8 % et un taux de glucose sanguin compris entre 100 et 180 mg/dl pour les personnes diabétiques.
  • Des schémas à base d’insuline NPH ou d’insuline basale-bolus pour les patients recevant une nutrition entérale.
  • De l’insuline (par rapport aux médicaments non insuliniques) pour la prise en charge de l’hyperglycémie chez les patients hospitalisés, indépendamment du statut du diabète.
  • Pour l’hyperglycémie légère et le diabète de type 2 (DT2), il est recommandé d’administrer un inhibiteur de la dipeptidyl peptidase-4 avec une insuline de correction, ou une insulinothérapie programmée.
  • En préopératoire, les liquides contenant des glucides ne sont pas recommandés pour les personnes diabétiques.
  • Le comptage des glucides n’est pas recommandé pour les patients atteints d’un DT2 non traités par insuline qui ont besoin d’insuline prandiale. Il l’est cependant pour les patients diabétiques traités par insuline. Une administration prandiale fixe constitue une alternative.