Des informations sur le traitement du LCM nouvellement diagnostiqué
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le Dr Eduardo M. Sotomayor a fourni des informations sur le traitement du lymphome à cellules du manteau (LCM) nouvellement diagnostiqué lors d’une session organisée à l’occasion du récent congrès de la Société américaine d’hématologie (American Society of Hematology, ASH) sur les hémopathies malignes.
Points clés
- Bien que le LCM ait traditionnellement été considéré comme assez agressif et associé à des résultats défavorables, les recherches récentes suggèrent que les résultats varient considérablement.
- L’identification des biomarqueurs est cruciale pour déterminer quels patients peuvent obtenir de meilleurs résultats avec une stratégie d’attente vigilante, et quels patients nécessitent une stratégie de traitement agressive pour le LCM.
- Environ 10 % à 20 % des patients atteints d’un LCM présentent un lymphome cliniquement indolent.
- Les biomarqueurs pouvant faire office d’indicateur dans ces situations comprennent une expression faible ou absente du marqueur de transcription SOX11 et une signature de 16 gènes récemment identifiée appelée L-MCL16.
- Les patients présentant une maladie indolente peuvent obtenir un taux de survie à 5 ans allant jusqu’à 100 %, contre 49 % chez ceux présentant un LCM classique.
- La maladie résiduelle (MR) est une mesure clé de la stratification du risque, en plus de l’indice pronostique international du lymphome à cellules du manteau (Mantle Cell Lymphoma International Prognostic Index, MIPI) et de l’indice simplifié s-MIPI.
- Chez les patients atteints d’un LCM indolent, la présentation est généralement leucémique et non ganglionnaire, avec lymphocytose et splénomégalie, mais sans lymphadénopathie, ou avec une lymphadénopathie minimale.
- Le Dr Sotomayor recommande une approche d’attente vigilante, avec un suivi étroit, chez ces patients.
- L’absence de progression de la maladie au cours de l’année suivant le diagnostic fournit une assurance raisonnable de la nature indolente du LCM.
- Cependant, une fois qu’une progression est survenue, un traitement doit être instauré en fonction du type de progression (« classique » ou agressive), explique le Dr Sotomayor.
- Bien que le diagnostic du LCM reste relativement direct, l’identification des patients nécessitant un traitement plutôt qu’une attente vigilante constitue le plus grand défi.
- D’après le Dr Sotomayor, plusieurs facteurs influencent les décisions thérapeutiques chez les patients atteints d’un LCM classique.
- Il convient de trouver l’équilibre entre les caractéristiques tumorales et l’intensité du traitement, l’âge du patient, la tolérance et les comorbidités, ainsi que les caractéristiques uniques de la maladie.
- Les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton (Bruton Tyrosine Kinase, BTK), les inhibiteurs du lymphome B 2 (B-Cell Lymphoma-2, BCL-2) et de nouveaux traitements immunologiques, tels que la thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (Chimeric Antigen Receptor, CAR), font partie des nouvelles avancées thérapeutiques dans le cadre du LCM.
- Les données probantes émergentes concernant la thérapie par lymphocytes T-CAR dans le cadre du LCM sont particulièrement encourageantes, explique le Dr Sotomayor.
- Le brexucabtagène autoleucel (Tecartus) a obtenu une autorisation accélérée de la part de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (US Food and Drug Administration, FDA) en juillet 2020, sur la base des résultats positifs obtenus lors de l’essai multicentrique de phase II ZUMA-2.
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