Des données probantes indiquent clairement que toute activité physique réduit le risque de mortalité

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Même une activité physique d’intensité légère pourrait réduire de façon substantielle le risque de mortalité. C’est ce que suggère une nouvelle recherche publiée cette semaine dans la revue BMJ

Bien que des études précédentes aient suggéré de manière répétée que l’activité physique est bénéfique pour la santé et une longue vie, les recommandations en la matière sont principalement basées sur l’activité autodéclarée. De plus, le niveau et l’intensité de l’activité physique nécessaires pour conférer un effet protecteur sur la santé ne sont pas clairement établis. 

Afin d’approfondir la question, des chercheurs de l’École norvégienne des sciences du sport d’Oslo ont examiné les associations dose-réponse de l’activité physique totale évaluée par accéléromètre, des différentes intensités de l’activité physique et du temps de sédentarité avec la mortalité toutes causes confondues. Les données provenant de huit études de haute qualité ayant inclus 36 383 adultes âgés d’au moins 40 ans (moyenne d’âge de 62,6 ans) ont été incluses. Pendant le suivi, 2 149 participants sont décédés. 

Les chercheurs ont découvert que toute activité physique, quelle que soit son intensité, était associée à un risque plus faible de mortalité, avec une dose-réponse non linéaire. La réduction du risque maximale conférée par l’activité physique totale (risque relatif [RR] : 0,34 ; IC à 95 % : 0,27–0,43) a été observée à environ 300 coups par minute.

En revanche, le fait de passer 9 heures et demie de sédentarité ou plus chaque jour a été associé à un risque accru de décès statistiquement significatif.

Les auteurs suggèrent que le message de santé publique pourrait simplement être « de s’asseoir moins et de bouger plus, plus souvent ».