Dépression post-AVC : des symptômes divers et une évolution variée de la maladie justifient des soins individualisés
- Dong L & al.
- J Am Heart Assoc
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La dépression après un accident vasculaire cérébral (AVC) léger à modéré se manifeste par des symptômes variés et évolue de manière dynamique, ce qui souligne la nécessité d’une surveillance étroite et d’une intervention adaptée.
Pourquoi est-ce important ?
- La dépression post-AVC est fréquente et affecte défavorablement le pronostic.
Principaux résultats
- Prévalence de la dépression après un AVC :
- 35,3 % à 3 mois.
- 24,9 % à 6 mois.
- 25,7 % à 12 mois.
- De fortes proportions de patients atteints de dépression sont devenus exempts de dépression :
- 50,5 % de patients après 3 à 6 mois.
- 40,2 % de patients après 6 à 12 mois.
- Certains patients qui n’étaient pas atteints de dépression en ont développé une :
- 9,9 % de patients après 3 à 6 mois.
- 13,3 % de patients après 6 à 12 mois.
- 4 profils de symptômes ont été identifiés :
- Symptômes légers/Absence de symptômes (43 % de patients à 3 mois).
- Symptômes prédominants de troubles du sommeil/fatigue (35 %).
- Symptômes affectifs (5 %).
- Symptômes graves/Présence de tous les symptômes (17 %).
- La plupart des patients présentant des symptômes légers ou ne présentant aucun symptôme ont conservé ce profil au fil du temps.
- La probabilité de passer à des symptômes légers/l’absence de symptômes était plus élevée avant 6 mois qu’après.
Méthodologie
- Étude de cohorte aux États-Unis menée auprès de 648 patients ayant subi un AVC léger à modéré et ayant un score inférieur à 16 à l’échelle d’évaluation des AVC des Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health Stroke Scale) (projet BASIC).
- Critère d’évaluation principal : symptômes dépressifs (questionnaire sur la santé du patient à 8 items, 8-item Patient Health Questionnaire).
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).
Limites
- Le caractère généralisable des résultats aux patients présentant des troubles de la cognition ou du langage n’est pas connu.
- Le caractère généralisable des résultats aux patients d’autres origines ethniques n’est pas connu.
- Les seuils sont basés sur des adultes plus âgés pris en charge dans le cadre de soins en médecine générale.
- Les facteurs prédictifs et les facteurs potentiellement influents (par ex., l’utilisation d’antidépresseurs) n’ont pas été évalués.
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