Démence : de nouveaux résultats pourraient aider à identifier les patients à risque

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Une nouvelle recherche pourrait aider à identifier les personnes à risque élevé de démence susceptibles de bénéficier d’une prévention ciblée précoce. 

L’étude, publiée dans la revue Canadian Medical Association Journal, a déterminé les estimations de risque absolu de démence à 10 ans en fonction de l’âge, du sexe et du génotype de l’apolipoprotéine E (APOE) en examinant les données portant sur 104 537 personnes à Copenhague au Danemark. 

Les auteurs ont rapporté que le risque absolu à 10 ans et le rapport des risques corrigé de démence ont augmenté en fonction du génotype, de ε22 à ε32, à ε33, à ε42, à ε43 et à ε44, chez les deux sexes pour l’ensemble des tranches d’âge.

L’association entre le risque de démence et le génotype de l’APOE a été modifiée par l’âge et le sexe. Le risque absolu de démence à 10 ans chez les femmes pour le génotype ε44 a été de 10 % à 60–69 ans, de 22 % à 70–79 ans et de 38 % à 80 ans ou plus. Chez les hommes, les chiffres correspondants ont été de 8 %, 19 % et 33 %.

Les auteurs ont conclu que l’âge, le sexe et le génotype de l’APOE peuvent permettre d’identifier de manière fiable les groupes à haut risque de maladie d’Alzheimer et de démence (tous types confondus), ajoutant que ces groupes pourraient faire l’objet d’interventions préventives.