Dans le cadre du DT2, les inhibiteurs du SGLT2 sont supérieurs aux inhibiteurs de la DPP-4 concernant la réduction des événements CV

  • Filion KB & al.
  • BMJ

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les personnes atteintes d’un diabète de type 2 (DT2), les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (sodium glucose cotransporter 2, SGLT2) sont supérieurs aux inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) concernant la réduction du risque cardiovasculaire (CV).
  • Les inhibiteurs du SGLT2 ont également été liés à de plus fortes diminutions de la mortalité toutes causes confondues dans cette étude de cohorte rétrospective de grande envergure en pratique réelle.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les auteurs affirment que leur méthodologie permet de refléter au mieux la réalité des pratiques et accroît ainsi fortement le caractère généralisable des résultats de cette étude, par rapport à ceux des études antérieures.

Principaux résultats

  • 209 867 paires appariées d’utilisateurs ont été incluses pour chaque médicament.
  • Durée de suivi moyenne pour les événements indésirables cardiaques majeurs (EICM) : 0,9 an.
  • Les groupes étaient similaires à l’exception d’une plus faible prévalence du débit de filtration glomérulaire estimé inférieur à 60 ml/minute/1,73 m2 dans le groupe des inhibiteurs du SGLT2.
  • Taux d’incidence d’EICM pour 1 000 personnes-années :
    • 11,4 avec les inhibiteurs du SGLT2, contre 16,5 avec les inhibiteurs de la DPP-4.
    • Rapport de risque (RR) : 0,76 (IC à 95 % : 0,69–0,84).
  • Les inhibiteurs du SGLT2 ont également été liés, par rapport aux inhibiteurs de la DPP-4, à une diminution des taux d’incidence et des RR (IC à 95 %) concernant :
    • l’infarctus du myocarde :
      • 5,1, contre 6,4.
      • 0,82 (0,70–0,96).
    • la mortalité d’origine cardiovasculaire :
      • 3,9, contre 7,7.
      • 0,60 (0,54–0,67).
    • l’insuffisance cardiaque :
      • 3,1, contre 7,7.
      • 0,43 (0,37–0,51).
    • la mortalité toutes causes confondues :
      • 8,7, contre 17,3.
      • 0,60 (0,54–0,67).
    • Différents inhibiteurs du SGLT2 ont entraîné des performances similaires concernant la réduction du risque d’EICM.

Méthodologie

  • Étude de cohorte rétrospective s’appuyant sur plusieurs bases de données.
  • Financement : Institut des sciences évaluatives cliniques (Institute for Clinical Evaluative Sciences), Ontario, Canada.

Limites

  • Étude observationnelle comportant un risque de facteurs de confusion résiduels/non mesurés.