Dans le cadre du cholangiocarcinome intrahépatique non résécable, l’association d’un traitement local et systémique se montre active

  • Cercek A & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement associant une perfusion artérielle hépatique (PAH) de floxuridine et un traitement systémique par gemcitabine et oxaliplatine a montré une activité clinique dans le cadre du cholangiocarcinome intrahépatique (CCI), dans un essai de phase II.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’étude suggère que l’association d’une PAH et d’une chimiothérapie systémique est active et mérite des études supplémentaires.

Protocole de l’étude

  • Un essai de phase II à groupe unique (n = 38) a été mené.
  • Les patients ont reçu une PAH de floxuridine associée à un traitement systémique par gemcitabine et oxaliplatine.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Health Institutes, NIH) ; Institut national américain du cancer (National Cancer Institute) ; famille Kronthal.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 30,5 mois.
  • À 6 mois, le taux de contrôle de la maladie était de 84 % ; 58 % des patients présentaient une réponse radiographique partielle.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 11,8 mois (IC unilatéral à 90 % : 11,1) ; la SSP à 6 mois était de 67 % chez les patients prétraités et de 89 % chez les patients naïfs de chimiothérapie (P = 0,70).
  • La survie globale (SG) médiane était de 25,0 mois ; la SG à 1 an était de 89,5 % (IC à 95 % : 80,2–99,8 %).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la SSP ou de la SG entre les patients présentant une atteinte ganglionnaire et ceux n’en présentant pas.
  • 11 % des patients ont nécessité des endoprothèses biliaires, et 11 % ont quitté l’étude en raison d’effets toxiques de grade 4.
  • Dans une cohorte de confirmation de 10 patients, la SG à 1 an était de 70 % et la SG à 2 ans était de 40 %.

Limites

  • Étude monocentrique avec un échantillon de petite taille.