Dans le cadre du cancer rectal localement avancé, quelle est la meilleure séquence de TNT ?

  • Fokas E & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La radiochimiothérapie (RCT) initiale suivie d’une chimiothérapie de consolidation a donné des résultats à long terme similaires à ceux de la chimiothérapie d’induction suivie d’une RCT dans le cadre du cancer rectal localement avancé.

Pourquoi est-ce important ?

  • La RCT suivie d’une chimiothérapie de consolidation pourrait devenir la séquence de traitement néoadjuvant total (TNT) de prédilection dans les situations où la préservation d’organe est particulièrement importante.

Méthodologie

  • Une analyse secondaire a été réalisée à partir d’un essai contrôlé randomisé de phase II (CAO/ARO/AIO-12 ; n = 306) ayant inclus des patients atteints d’un adénocarcinome rectal de stade cT3-4 et/ou avec une atteinte ganglionnaire.
  • L’étude a comparé 2 séquences de TNT : une chimiothérapie d’induction par fluorouracile, leucovorine et oxaliplatine avant une RCT par fluorouracile/oxaliplatine ou une radiothérapie de courte durée (RTCD ; 50,4 Gy ; RCT/RTCD) suivie d’une RCT (50,4 Gy ; RCT/RTCD ; groupe A) ; et une RCT/RTCD suivie d’une chimiothérapie de consolidation (groupe B).
  • Financement : Ligue allemande de lutte contre le cancer.

Principaux résultats

  • Les résultats initiaux ont montré que la RCT/RTCD associée à une chimiothérapie de consolidation entraînait un taux plus élevé de réponse complète pathologique (25 % contre 17 %) et un taux plus élevé de réponse complète pathologique et de réponse complète clinique combinées (28 % contre 21 %).
  • La durée de suivi médiane était de 43 mois.
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie sans maladie (SSM) à trois ans, de l’incidence cumulée de la récidive locorégionale ou des métastases à distance.
  • La survie globale (SG) était de 92 % dans les 2 groupes.
  • Une toxicité chronique de grade 3-4 est survenue chez 11,8 % des patients du groupe A et 9,9 % des patients du groupe B.

Limites

  • L’étude n’était pas conçue pour déterminer les différences dans les résultats oncologiques à long terme.