CVEM : l’association pembrolizumab néoadjuvant et chimiothérapie se montre prometteuse

  • Rose TL & et al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’association pembrolizumab néoadjuvant et chimiothérapie était bien tolérée et a démontré une activité prometteuse chez les patients atteints d’un cancer de la vessie avec envahissement musculaire (CVEM) qui avaient fait l’objet d’une cystectomie radicale.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’essai de phase III Keynote-866 est actuellement mené afin de comparer l’administration périopératoire de pembrolizumab, en association avec une chimiothérapie, à l’association placebo et chimiothérapie, chez des patients éligibles au cisplatine.

Méthodologie

  • Une étude multicentrique de phase II a été menée auprès de 39 patients atteints d’un CVEM et ayant reçu l’association pembrolizumab et gemcitabine, ainsi que du cisplatine à dose fractionnée (35 mg/m2 une fois aux jours 1 et 8), avant de faire l’objet d’une cystectomie radicale.
  • Critère d’évaluation principal : réévaluation à la baisse du stade pathologique (< pT2N0M0).
  • Financement : Merck & Co.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 15,7 mois.
  • Les patients ont reçu un nombre médian de 4 cycles de traitement.
  • Une réévaluation à la baisse du stade a été rapportée chez 56 % des patients.
    • 45 % des patients présentant une maladie de stade T3 ou T4 ont rapporté une réévaluation à la baisse du stade.
  • 36 % des patients ont obtenu une réponse pathologique complète.
  • À un an :
    • survie sans événement médiane : 89 %.
    • survie sans récidive (SSR) médiane : 75 %.
    • survie globale (SG) médiane : 91 %.
  • Les patients ayant obtenu une réévaluation à la baisse du stade ont présenté une SSR significativement plus longue (médiane : non atteinte contre 10,9 mois ; rapport de risque [RR] : 0,13 ; P = 0,009).
  • Les événements indésirables (EI) de tous grades les plus courants étaient les suivants : thrombocytopénie (74 %), anémie (69 %) et neutropénie (67 %).
  • Les EI de grade supérieur ou égal à 3 les plus fréquents étaient les suivants : fatigue (31 %), douleurs musculaires (18 %) et douleur (15 %).
  • Aucun décès lié au traitement n’a été rapporté.

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert et sans comparateur.