À retenir
- Après deux ans, l’imagerie de surveillance est associée à un rapport coût/bénéfice élevé chez les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou (CTC) et traités par radiothérapie (RT) définitive.
Pourquoi est-ce important ?
- Des études récentes ont remis en question la nécessité des examens d’imagerie de routine chez les patients asymptomatiques ayant obtenu une réponse complète à la RT.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane par imagerie était de 59 mois.
- 12,6 % (n = 190) des patients ont présenté une récidive.
- 62,6 % des récidives ont été détectées cliniquement.
- 37,4 % ont été détectées par imagerie.
- Sur les 133 événements survenus sous 2 ans (70 %), 75 ont été détectés cliniquement et 58 par imagerie.
- Sur les 57 événements de récidive survenus après 2 ans, 44 ont été détectés cliniquement et 13 par imagerie.
- Les récidives détectées cliniquement ont été identifiées plus tardivement que les récidives détectées par imagerie (médiane : 16 contre 11 mois ; P
- Les patients présentant une récidive détectée par imagerie étaient moins susceptibles de faire l’objet d’un traitement de rattrapage, comparativement aux patients présentant une récidive détectée cliniquement (RC : 0,35 ; P = 0,0015).
- La détection clinique et la détection par imagerie des récidives étaient associées à une SG similaire (P = 0,5461).
- Après 2 ans de suivi sans maladie, une moyenne de 1 539 actes d’imagerie par patient était nécessaire pour détecter 1 récidive rattrapable.
Protocole de l’étude
- 1 508 patients atteints d’un CTC, traités par RT définitive et ayant obtenu un intervalle sans maladie, ont été inclus.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Étude rétrospective réalisée dans un seul établissement.
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