CSTN métastatique : le sacituzumab govitécan prolonge la SSP et la SG en phase III
- Bardia A & al.
- N Engl J Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Dans le cadre du cancer du sein triple négatif (CSTN) métastatique, une amélioration de plus de 50 % de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG) a été observée avec le sacituzumab govitécan, comparativement à la chimiothérapie à agent unique.
- Ces résultats proviennent de l’essai de phase III ASCENT portant sur le sacituzumab govitécan, qui se compose d’un anticorps anti-Trop 2 associé à l’agent chimiothérapeutique SN-38, un inhibiteur de la topoisomérase I.
- Les événements indésirables (EI) étaient gérables dans le cadre de cet essai qui porte sur le premier médicament de ce type.
Pourquoi est-ce important ?
- La survie des patientes atteintes d’un CSTN métastatique est défavorable, et la chimiothérapie à agent unique est associée à de faibles taux de réponse.
- L’amélioration de la SSP et de la SG observée dans le cadre de cet essai pourrait offrir un peu d’espoir aux personnes atteintes d’un CSTN métastatique et à celles atteintes d’autres cancers du sein, dont la plupart expriment Trop 2.
Méthodologie
- Un essai contrôlé randomisé de phase III a comparé le sacituzumab govitécan à une chimiothérapie à agent unique à la discrétion du clinicien.
- Il a inclus 468 personnes atteintes d’un CSTN métastatique sans métastases cérébrales.
- Critère d’évaluation principal : la SSP évaluée par un examen central indépendant en aveugle.
- Financement : Immunomedics.
Principaux résultats
- La SSP avec le sacituzumab govitécan était de 5,6 mois, contre 1,7 mois avec la chimiothérapie à agent unique.
- Rapport de risque (RR) de 0,41 (P < 0,001).
- La SG était également plus longue (12,1 mois, contre 6,7 mois).
- RR de 0,48 (P < 0,001).
- Le groupe sacituzumab govitécan a présenté une amélioration du taux de réponse objective (35 %, contre 5 % avec la chimiothérapie).
- Les EI de grade supérieur ou égal à 3 observés avec le sacituzumab govitécan, comparativement à la chimiothérapie, incluaient la neutropénie (51 %, contre 33 %), la leucopénie (10 %, contre 5 %) et la diarrhée (10 %, contre moins de 1 %).
Limites
- L’étude a été menée en ouvert.
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