CSTN métastatique : le pembrolizumab en monothérapie ne permet pas de prolonger la SG dans le cadre de l’essai KEYNOTE-119

  • Winer EP & al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Dans le cadre du traitement de deuxième ou troisième intention du cancer du sein triple négatif (CSTN), le pembrolizumab en monothérapie ne prolonge pas la survie globale (SG), comparativement à la chimiothérapie, d’après les résultats d’un essai de phase III.
  • Ces conclusions s’appliquaient également aux sous-groupes qui présentaient des tumeurs exprimant le ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).

Pourquoi est-ce important ?

  • Le pembrolizumab est un anticorps anti-PD-L1.
  • Les résultats d’un précédent essai de phase II sur le pembrolizumab en monothérapie avaient suggéré que les patientes atteintes de tumeurs exprimant PD-L1 en retireraient un bénéfice.
  • Ces résultats de phase III suggèrent que l’association pembrolizumab et chimiothérapie doit être évaluée, par rapport à la monothérapie.

Méthodologie

  • L’essai randomisé multicentrique KEYNOTE-119 a été mené en ouvert (N = 622).
  • Les patientes étaient éligibles si elles avaient reçu un ou deux traitements antérieurs dans le cadre du CSTN métastatique, si elles avaient présenté une progression sous le traitement le plus récent et si elles avaient reçu un traitement antérieur par anthracyclines ou taxanes.
  • Le pembrolizumab a été administré par voie intraveineuse à raison de 200 mg 1 fois toutes les 3 semaines pendant 35 cycles, comparativement à une chimiothérapie à la discrétion de l’investigateur.
  • Financement : MSD.

Principaux résultats

  • La SG n’était pas plus longue avec le pembrolizumab qu’avec la chimiothérapie, que ce soit dans l’ensemble de la cohorte, chez les patientes présentant une expression plus forte de PD-L1 (score positif combiné d’au moins 10), ou chez les patientes présentant un score positif combiné d’au moins 1.
  • Les ajustements posologiques dus à des événements indésirables étaient moins fréquents dans le groupe pembrolizumab (21 %) que dans le groupe chimiothérapie (45 %).

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert.