CSTN : la survie varie selon le sous-type histologique dans une analyse du registre SEER

Pourquoi est-ce important ?

• Le pronostic peut aider à guider les options thérapeutiques.
• Le carcinome lobulaire-canalaire mixte et le carcinome métaplasique pourraient justifier un traitement plus agressif.

Conception de l’étude

• Analyse de la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology, and End Results, SEER) se penchant sur 19 900 cas de CSTN enregistrés entre 2010 et 2013.
• Financement : Fondation des sciences naturelles de la province de Fujian ; Fondation de recherche médicale de Guangdong ; Bureau des sciences et technologies de Xiamen.

Principaux résultats

• 91,6 % des patients présentaient un carcinome canalaire infiltrant non spécifié, 2,7 % un carcinome métaplasique, 1,4 % un carcinome médullaire, 1,4 % un carcinome lobulaire-canalaire mixte, 1,3 % un carcinome lobulaire, 1,0 % un carcinome apocrine et 0,6 % un carcinome adénoïde kystique.
• Par rapport au carcinome canalaire infiltrant, le carcinome médullaire présentait une meilleure survie spécifique au cancer du sein (SSCS, RR = 0,327 ; P = 0,013) et une meilleure SG (RR = 0,479 ; P = 0,021), tout comme le carcinome apocrine (SSCS, RR = 0,219 ; P = 0,009, et SG, RR = 0,486 ; P = 0,023).
• Le carcinome médullaire était davantage répandu chez les patients d’origine ethnique noire (28,1 %).
• Par rapport au carcinome canalaire infiltrant, le carcinome lobulaire-canalaire mixte présentait une moins bonne SSCS (RR = 1,682 ; P = 0,004) et une moins bonne SG (RR = 1,447 ; P = 0,026), tout comme le carcinome métaplasique (SSCS, RR = 1,634 ; P = 0,001, et SG, RR = 1,334 ; P = 0,022).

Limites

• Conception rétrospective.