CSp HR+ : le traitement prolongé par létrozole offre des bénéfices mitigés dans le cadre de l’essai NSABP B-42

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Un traitement prolongé par létrozole après cinq ans d’endocrinothérapie (ET) n’a pas permis de prolonger la SSM dans le cadre de l’essai NSABP B-42 portant sur des femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux (Hormone Receptor, HR) positifs (CSp HR+).
  • Certains sous-groupes de femmes présentant un risque plus élevé de récidive pourraient retirer un bénéfice du létrozole.

Pourquoi est-ce important ?

  • Avant de recommander un traitement prolongé par létrozole, il est nécessaire d’évaluer soigneusement les risques et bénéfices potentiels.

Protocole de l’étude

  • Un essai de phase III, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, a été mené dans 158 centres aux États-Unis, au Canada et en Irlande (n = 3 966).
  • Les patientes sans maladie après cinq ans de traitement par un inhibiteur de l’aromatase (IA) ou par tamoxifène associé à un IA ont reçu du létrozole ou un placebo pendant cinq ans.
  • Critère d’évaluation principal : SSM (délai jusqu’à une récidive du CS, un second cancer primitif ou le décès).
  • Financement : NIH, Projet coréen de R & D sur la technologie de la santé ; Novartis.

Principaux résultats

  • La durée médiane de suivi était de 6,9 ans.
  • Dans l’ensemble, le létrozole semble avoir réduit la SSM (RR : 0,85 ; P = 0,048), mais les résultats n’ont pas atteint le seuil de significativité statistique prédéfini de 0,0418.
  • Le létrozole a réduit le risque de récidive à distance de 28 % (RR : 0,72 ; P = 0,030).
  • Le létrozole a réduit le nombre d’événements survenant dans l’intervalle sans CS (ISCS ; RR : 0,71 ; P = 0,0027), défini comme le délai jusqu’à la survenue d’un premier événement de récidive ou de CS controlatéral.  
  • Aucune différence n’a été observée en ce qui concerne les seconds cancers primitifs ailleurs que dans le sein, les récidives locales et le décès.
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de l’incidence de fractures ostéoporotiques et d’événements athérothrombotiques.

Limites

  • Durée de suivi courte.