CSm HER2+ : l’association pyrotinib et capécitabine se montre supérieure à l’association lapatinib et capécitabine dans le cadre de l’essai PHOEBE
- Xu B & al.
- Lancet Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’association pyrotinib et capécitabine était associée à une survie sans progression (SSP) plus longue, comparativement à l’association lapatinib et capécitabine, dans le cadre de l’essai contrôlé randomisé (ECR) de phase III PHOEBE, mené auprès de patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique (CSm) à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain positif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-positive, HER2+).
- Les patientes avaient préalablement reçu un traitement par trastuzumab et une chimiothérapie à base de taxanes, mais elles avaient développé une résistance au trastuzumab.
Pourquoi est-ce important ?
- La résistance au trastuzumab est presque inévitable.
- Les auteurs considèrent que l’association pyrotinib et capécitabine constitue « une option thérapeutique alternative » au sein de cette population de patientes après du trastuzumab et une chimiothérapie.
Méthodologie
- Un ECR multicentrique a été mené en ouvert (N = 267) afin de comparer le pyrotinib oral (400 mg) et le lapatinib oral (1250 mg) 1 fois par jour, avec de la capécitabine orale (1 000 mg/m2 2 fois par jour), aux jours 1–14 de chaque cycle de 21 jours.
- Le critère d’évaluation principal était : la SSP.
- Financement : Programme national clé de recherche et de développement de Chine ; autres.
Principaux résultats
- Le groupe pyrotinib a obtenu une SSP médiane 61 % plus longue à la date limite de recueil des données pour l’analyse intermédiaire :
- 12,5 mois (IC à 95 % : 9,7–non atteinte), contre 6,8 mois (IC à 95 % : 5,4–8,1) dans le groupe lapatinib.
- Rapport de risque (RR) de 0,39 (P < 0,0001).
- La toxicité de l’association pyrotinib et capécitabine a été considérée comme gérable.
- Les événements indésirables de grade 3 ou supérieur les plus fréquents étaient la diarrhée (31 %, contre 8 % dans le groupe lapatinib) et le syndrome main-pied (16 %, contre 15 %), respectivement.
- Le groupe pyrotinib a présenté 10 % d’événements indésirables graves, contre 8 % dans le groupe lapatinib.
- Un décès est survenu dans le groupe lapatinib.
Limites
- L’essai a été mené en ouvert.
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