CS : une maladie ganglionnaire résiduelle après une chimiothérapie néoadjuvante est associée à un pronostic plus défavorable

  • Wong SM & al.
  • Ann Surg Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une maladie ganglionnaire résiduelle de faible volume (c.-à-d., des micrométastases ou des cellules tumorales isolées [CTI]) après une chimiothérapie néoadjuvante (CTNA) est associée à une SSM et une SG environ deux fois moins bonnes.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats justifient le recours à l’immunohistochimie sur les ganglions sentinelles après une CTNA.
  • Les micrométastases ou CTI ganglionnaires après une CTNA peuvent nécessiter un traitement local et systémique supplémentaire.

Protocole de l’étude

  • Analyse de 2 cohortes : cohorte 1 : 967 patientes atteintes d’un cancer du sein cT1-4N0-1 ayant fait l’objet d’une CTNA au centre d’oncologie Dana-Farber/Brigham and Women’s (Dana-Farber/Brigham and Women’s Cancer Center, DFBWCC) ; cohorte 2 : 35 536 patientes issues de la base de données nationale américaine sur le cancer (National Cancer Database, NCDB).
  • Financement : DFBWCC.

Principaux résultats

  • Cohorte DFBWCC :
    • La durée de suivi médiane était de 5,3 ans.
    • La prévalence des CTI était de 2,8 %.
    • La prévalence des micrométastases était de 6,3 %.
    • La SSM à 5 ans (comparativement aux patientes à ganglions négatifs) est moins bonne chez les patientes présentant des CTI (rapport de risque corrigé [RRc] : 2,36 ; IC à 95 % : 1,01–5,51) et des micrométastases (RRc : 2,14 ; IC à 95 % : 1,20–3,81).
    • Aucune différence n’a été identifiée au niveau de la SG à cinq ans (comparativement aux patientes à ganglions négatifs) dans les deux groupes.
  • Cohorte NCDB :
    • La durée de suivi médiane était de 3,7 ans.
    • La prévalence des CTI était de 1,5 %.
    • La prévalence des micrométastases était de 3,2 %.
    • La SG à 5 ans (comparativement aux patientes à ganglions négatifs) est moins bonne chez les patientes présentant des CTI (RRc : 1,89 ; IC à 95 % : 1,39–2,59) et des micrométastases (RRc : 2,18 ; IC à 95 % : 1,76–2,70).

Limites

  • Aucune donnée concernant la SSM dans la cohorte NCDB.
  • Le faible nombre de patientes dans la cohorte DFBWCC présentant des micrométastases et des CTI ganglionnaires ne permet pas de réaliser une analyse des sous-groupes.