CS : le RNL ne permet pas de prédire la SG ou la SSM après une CTNA, selon une méta-analyse
- Xue LB & al.
- Medicine (Baltimore)
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patientes atteintes d’un cancer du sein, un rapport neutrophiles/lymphocytes (RNL) élevé avant de recevoir une chimiothérapie néoadjuvante (CTNA) n’est pas associé à une SSM ou à une SG défavorable, mais il est associé à une mauvaise réponse pathologique à la CTNA.
Pourquoi est-ce important ?
- Un RNL élevé, qui est un indicateur d’inflammation systémique, est considéré comme un marqueur pronostique de la survie dans le cadre de plusieurs cancers, mais cette méta-analyse remet en question cette conclusion chez les patientes atteintes d’un cancer du sein qui font l’objet d’une CTNA.
Protocole de l’étude
- Une méta-analyse de 11 études (n = 2 107) a été réalisée, après une recherche dans les bases de données Cochrane Library, ScienceDirect, PubMed, Embase et Web of Science.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Un RNL élevé (comparativement à un RNL faible) était associé à une mauvaise réponse pathologique à la CTNA (RC : 2,27 ; P < 0,001).
- Un RNL élevé (comparativement à un RNL faible) n’était pas associé à une baisse de la SSM (RC : 1,18 ; P = 0,435) ou de la SG (RC : 2,781 ; P = 0,221).
Limites
- Protocoles des études non spécifiés.
- La réponse pathologique a été évaluée de manière hétérogène entre les différentes études.
- La majorité des études étaient constituées de cohortes asiatiques (n = 8 sur 11), ce qui limite la possibilité de généraliser les résultats.
- Aucune donnée concernant les comorbidités pouvant avoir influencé le RNL n’a été fournie.
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