CROI 2021 — La trithérapie B/F/TAF se montre prometteuse à long terme chez les patients infectés par le VIH naïfs de traitement

  • Univadis
  • Conference Report
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Plus de quatre ans de suivi confirment la sécurité d’emploi et l’efficacité à long terme de la trithérapie bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide (B/F/TAF) chez les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) naïfs de traitement.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les recommandations préconisent le schéma thérapeutique B/F/TAF chez les patients infectés par le VIH.

Méthodologie

  • Ces résultats proviennent d’une analyse de la sécurité d’emploi/de l’efficacité sur 192 semaines de la phase d’extension en ouvert (EEO) de 2 études de phase III randomisées et menées en double aveugle, portant sur la trithérapie B/F/TAF chez des adultes infectés par le VIH naïfs de traitement :
    • Étude 1489 : 314 et 315 patients ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir la trithérapie B/F/TAF ou la trithérapie dolutégravir/abacavir/lamivudine (DTG/ABC/3TC), parmi lesquels 252 et 254 patients, respectivement, ont ensuite participé à l’EEO de 96 semaines.
    • Étude 1490 : 320 et 325 patients ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir la trithérapie B/F/TAF ou la trithérapie DTG + F/TAF parmi lesquels 254 et 265 patients, respectivement, ont ensuite participé à l’EEO de 96 semaines.
  • Critère d’évaluation de l’efficacité : la proportion de patients présentant moins de 50 copies/ml d’acide ribonucléique (ARN) du VIH-1.
  • Financement : Gilead Sciences, Inc.

Principaux résultats

  • Dans les 2 études, l’efficacité était supérieure à 98 % après la semaine 48, et ce phénomène s’est poursuivi jusqu’à la semaine 192.
  • Aucun participant n’a présenté de résistance liée au traitement sous B/F/TAF.
  • Les événements indésirables (EI) les plus fréquents, quel que soit le groupe, étaient la diarrhée, les céphalées, les infections des voies aériennes supérieures et la syphilis.
  • Des EI entraînant l’arrêt du traitement sont survenus chez moins de 2 % des participants, sans aucun arrêt du traitement lié à des événements rénaux.
  • Les variations moyennes en pourcentage de la densité minérale osseuse de la hanche et de la colonne vertébrale chez les participants à l’Étude 1489 initialement affectés de manière aléatoire pour recevoir la trithérapie B/F/TAF étaient de -1,4 % (IC à 95 % : -2,2 % à -0,7 %) et de -0,9 % (IC à 95 % : -1,7 % à -0,2 %), respectivement.
  • À la semaine 192, la variation médiane du poids chez les participants à l’Étude 1489 et à l’Étude 1490 était de +5,0 kg et +4,6 kg, respectivement.

Limites

  • La phase d’extension a été menée en ouvert.