CPSCm : les agents de modification osseuse sont surutilisés dans la pratique réelle
- Mitchell AP & et al.
- J Natl Cancer Inst
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Dans la pratique réelle, les agents de modification osseuse (AMO) sont surutilisés chez les patients atteints d’un cancer de la prostate sensible à la castration métastatique (CPSCm).
- La proportion de patients recevant des AMO a augmenté ces dernières années.
Pourquoi est-ce important ?
- Les recommandations préconisent l’administration d’AMO chez les patients atteints d’une maladie métastatique résistante à la castration, pas chez ceux atteints d’un CPSCm.
Méthodologie
- 2 627 patients ayant reçu un diagnostic de cancer de la prostate de stade IV entre 2007 et 2015 ont été identifiés dans la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology, and End Results)-Medicare.
- Les patients recevant des AMO avant le diagnostic ou ayant des antécédents d’hypercalcémie, d’ostéoporose, d’ostéopénie ou de fracture osseuse n’ont pas été inclus.
- Critère d’évaluation : l’administration d’AMO dans les 180 jours suivant le diagnostic.
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).
Principaux résultats
- 23,6 % des patients ont reçu des AMO dans les 180 jours suivant le diagnostic.
- 18,4 % des patients ont reçu des AMO dans les 90 jours suivant le diagnostic.
- La proportion de patients recevant des AMO dans les 180 jours a augmenté, passant de 17,3 % au cours de la période 2007–2009 à 28,1 % au cours de la période 2012–2015.
- Une probabilité plus élevée de traitement par AMO a été observée chez :
- les patients traités par un oncologue plutôt qu’un urologue (rapport de cotes [RC] : 8,23 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 6,41–10,57) ;
- les patients traités en cabinet médical plutôt qu’en ambulatoire à l’hôpital (RC : 1,33 ; IC à 95 % : 1,06–1,69).
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
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