CPSC métastatique : l’ajout d’apalutamide prolonge la survie de 35 % sur le long terme

  • Chi KN & et al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout d’apalutamide à un traitement par privation androgénique (TPA) améliore la survie globale (SG) et est bien toléré chez les patients atteints d’un cancer de la prostate sensible à la castration (CPSC) métastatique, par rapport au placebo, à long terme.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le bénéfice de survie à long terme est cohérent avec les résultats de la première analyse intermédiaire.

Méthodologie

  • L’analyse finale de la survie de l’étude de phase III TITAN, randomisée et en double aveugle, a été réalisée.
  • 1 052 patients atteints d’un CPSC métastatique ont été affectés de manière aléatoire selon un rapport de 1:1 pour recevoir un TPA associé à de l’apalutamide ou à un placebo.
  • Après la levée de l’aveugle, 208 patients du groupe placebo sans progression de la maladie ont changé de traitement pour recevoir de l’apalutamide en ouvert.
  • Financement : Janssen Research & Development.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 44,0 mois.
  • Comparativement au placebo, l’apalutamide a prolongé de manière significative la SG (rapport de risque [RR] : 0,65 ; P < 0,0001).
  • Le RR était de 0,52 (P < 0,0001) après une correction pour prendre en compte le changement de traitement.
  • Les taux de SG à 48 mois étaient de 65,1 % avec l’apalutamide et de 51,8 % avec le placebo.
  • Dans les deux groupes, la qualité de vie (QdV) liée à la santé, selon le score total à l’Évaluation fonctionnelle du traitement du cancer de la prostate (Functional Assessment of Cancer Therapy-Prostate), a été maintenue.
  • Les taux d’événements indésirables liés au traitement de grades 3-4 étaient de 49,4 % avec l’apalutamide, de 41,7 % avec le placebo, et de 27,4 % dans le groupe du traitement croisé.

Limites

  • La puissance statistique était limitée concernant les analyses secondaires.