CPSC : l’ajout d’apalutamide n’entraîne aucune détérioration de la QdV rapportée par les patients

  • Agarwal N & al.
  • J Urol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Avec l’ajout d’apalutamide à un traitement par privation androgénique (TPA) continu, les patients atteints d’un cancer de la prostate sensible à la castration (CPSC) métastatique présentent des scores de douleur favorables et moins d’interférences de la douleur dans leurs activités quotidiennes, comparativement à l’ajout d’un placebo.
  • Aucune fatigue supplémentaire n’a été rapportée par les patients avec l’ajout d’apalutamide au TPA.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’apalutamide a été autorisé aux États-Unis et en Europe sur la base des résultats primaires de l’étude TITAN.

Méthodologie

  • Il s’agit des résultats rapportés par les patients dans le cadre de l’étude de phase III TITAN.
  • 1 052 patients atteints d’un CPSC métastatique ont été affectés de manière aléatoire selon un rapport de 1:1 pour recevoir un TPA continu associé à de l’apalutamide ou à un placebo correspondant.
  • Financement : Janssen Research & Development.

Principaux résultats

  • Les patients du groupe apalutamide étaient 29 % plus susceptibles de présenter une amélioration de leur pire douleur, comparativement à ceux qui recevaient le placebo.
    • Cette différence était statistiquement significative (P = 0,02).
  • Le risque de détérioration pour les éléments individuels de la version courte de l’inventaire abrégé de la douleur (Brief Pain Inventory–Short Form) était significativement plus faible avec l’apalutamide qu’avec le placebo :
    • Interférence de la douleur avec l’humeur (rapport de cotes [RC] : 0,73 ; P = 0,0146).
    • Interférence de la douleur avec le sommeil (RC : 0,77 ; P = 0,0444).
    • Score d’interférence de la douleur (RC : 0,79 ; P = 0,0317).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la probabilité de fatigue ou d’aggravation de la fatigue entre les deux groupes.

Limites

  • Analyse post hoc.