CPRCm : un traitement par sipuleucel-T, quel que soit le moment, est associé à une survie plus longue

  • McKay RR & al.
  • Adv Ther

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les hommes atteints d’un cancer de la prostate avancé qui reçoivent du sipuleucel-T, quel que soit le moment, présentent une prolongation significative de la survie globale (SG), comparativement à ceux qui reçoivent des inhibiteurs de la voie de signalisation des récepteurs des androgènes (IVSA) seuls.

Pourquoi est-ce important ?

  • Depuis son lancement en 2010, le sipuleucel-T a été largement éclipsé par les IVSA acétate d’abiratérone et enzalutamide.

Méthodologie

  • Une analyse de cohorte rétrospective a inclus des hommes naïfs de traitement atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) qui bénéficiaient d’une éligibilité continue à Medicare (Parties A, B et D) pendant une période d’observation de 3 ans à compter de 2014.
  • Un traitement de première intention par sipuleucel-T a été comparé à un traitement de première intention par IVSA (cohorte de première intention), et un traitement par sipuleucel-T, quelle que soit la ligne de traitement, a été comparé à un traitement par IVSA, quelle que soit la ligne de traitement (cohorte toutes lignes de traitement).
  • Financement : Dendreon Pharmaceuticals, LLC.

Principaux résultats

  • La SG médiane était plus élevée avec le sipuleucel-T, comparativement aux IVSA, dans :
    • la cohorte toutes lignes de traitement : 35,2 mois, contre 20,7 mois ; et 
    • la cohorte de première intention : 34,9 mois, contre 21,0 mois.
  • À 36 mois, le sipuleucel-T, comparativement aux IVSA, était associé à une prolongation significative de la SG dans :
    • la cohorte toutes lignes de traitement : rapport de risque corrigé (RRc) de 0,59 (P < 0,0001) ; et
    • la cohorte de première intention : RRc de 0,56 (P < 0,0001).

Limites

  • L’étude présente un biais de sélection et une confusion par indication.