CPRCm : l’olaparib réduit le fardeau de la douleur et améliore la QdV
- Thiery-Vuillemin A & al.
- Lancet Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’olaparib réduit le fardeau de la douleur et préserve la qualité de vie (QdV) liée à la santé chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) qui n’ont pas répondu à un traitement antérieur par un nouvel agent hormonal et qui présentent des mutations du gène de réparation par recombinaison homologue.
Pourquoi est-ce important ?
- Les résultats rapportés par les patients peuvent influencer la prise de décision concernant le traitement.
Méthodologie
- L’étude randomisée de phase III PROfound a porté sur 245 patients atteints d’un CPRCm qui n’ont pas répondu à un traitement antérieur par un nouvel agent hormonal et qui présentaient des mutations du gène de réparation par recombinaison homologue. Ceux-ci ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir de l’olaparib ou un traitement témoin (enzalutamide ou abiratérone + prednisone).
- Financement : AstraZeneca ; MSD.
Principaux résultats
- Dans le groupe de l’olaparib, par rapport au groupe témoin :
- Durée de suivi médiane : 6,2 mois contre 3,5 mois.
- Délai médian jusqu’à la progression de la douleur chez les patients présentant des altérations des gènes BRCA1, BRCA2 ou ATM (critère d’évaluation principal) : non atteint, contre 9,92 mois (rapport de risque [RR] : 0,44 ; P = 0,019).
- Scores d’interférence de la douleur : différence dans la variation moyenne corrigée globale, par rapport au score à l’inclusion : −0,85 ; P = 0,0004.
- Délai médian jusqu’à la progression de la sévérité de la douleur : non atteint dans les deux groupes (P = 0,17).
- Délai médian jusqu’à la première utilisation d’opioïdes chez les patients naïfs d’opioïdes : 18,0 contre 7,5 mois (RR : 0,61 ; P = 0,044).
- Amélioration cliniquement significative du score total de l’Évaluation fonctionnelle du traitement du cancer de la prostate (Functional Assessment of Cancer Therapy-Prostate) : 10 % contre 1 % (rapport de cotes [RC] : 8,32 ; P = 0,0065).
- Délai médian jusqu’au premier événement symptomatique lié au squelette : non atteint dans les deux groupes de traitement (RR : 0,37 ; P = 0,0013).
Limites
- L’étude a été menée en ouvert.
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