CPRC : un traitement ciblant les biomarqueurs permet d’obtenir une réponse chez les patients lourdement prétraités

  • de Bono JS & et al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le talazoparib montre une réponse antitumorale chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) métastatique lourdement prétraité et porteurs d’altérations des gènes de réparation de l’ADN (DNA Damage Repair, DDR).

Pourquoi est-ce important ?

  • Le talazoparib est évalué dans le cadre de deux essais de phase III : TALAPRO-2 et TALAPRO-3.

Méthodologie

  • L’essai multicentrique de phase II TALAPRO-1 a été mené auprès de 127 patients lourdement prétraités atteints d’un CPRC métastatique et porteurs d’altérations des gènes DDR qui ont reçu du talazoparib.
  • Financement : Pfizer.

Principaux résultats

  • 104 patients présentaient une maladie des tissus mous mesurable.
  • Le taux d’événements indésirables de grades 3–4 était de 48 % ; les plus fréquents étaient l’anémie, la thrombopénie et la neutropénie.
  • La durée de suivi médiane était de 16,4 mois.
  • Taux de réponse objective confirmée :
    • 29,8 % selon un examen central indépendant.
      • Altérations de BRCA2 : 46 %.
      • Altérations de BRCA1 : 50 %.
    • 30,8 % selon l’évaluation de l’investigateur.
  • Survie sans progression (SSP) médiane :
    • Ensemble de la cohorte : 5,6 mois (IC à 95 % : 3,7–8,8).
    • Groupe BRCA 1/2 : 11,2 mois (IC à 95 % : 7,5–19,2).

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert et sans groupe comparateur.