CPRC : les inhibiteurs du récepteur des androgènes prolongent la survie chez les patients plus âgés

  • Fallah J & al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les inhibiteurs du récepteur des androgènes (IRA) améliorent la survie chez les patients plus âgés atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) non métastatique.
  • Les patients plus âgés présentent un taux plus élevé d’événements indésirables graves et de grade élevé.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’intégration d’outils d’évaluation gériatrique pourrait aider les cliniciens à proposer un traitement personnalisé aux patients plus âgés.

Méthodologie

  • Une analyse combinée a été réalisée à partir de 3 essais randomisés ayant inclus des patients atteints d’un CPRC non métastatique affectés de manière aléatoire pour recevoir un traitement par IRA (apalutamide, enzalutamide ou darolutamide ; n = 2 694) ou un placebo (n = 1 423).
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • Les IRA, comparativement au placebo, ont amélioré la survie chez :
    • les patients de moins de 80 ans (n = 3 094) :
      • Survie sans métastase (SSM) médiane : 41 mois, contre 16 mois.
        • Rapport de risque corrigé (RRc) : 0,31 (IC à 95 % : 0,27–0,35).
      • Survie globale (SG) médiane : 74 mois, contre 61 mois.
        • RRc : 0,69 (IC à 95 % : 0,60–0,80).
    • les patients âgés de 80 ans et plus :
      • SSM médiane : 40 mois, contre 22 mois.
        • RRc : 0,37 (IC à 95 % : 0,28–0,47).
      • SG médiane : 54 mois, contre 49 mois.
        • RRc : 0,79 (IC à 95 % : 0,64–0,98).
  • Les patients ayant reçu des IRA, comparativement au placebo, ont présenté un taux plus élevé :
    • d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 :
      • Patients de 80 ans et plus : 55 %, contre 41 %.
      • Patients de moins de 80 ans : 44 %, contre 30 %.
    • d’événements indésirables graves :
      • Patients de 80 ans et plus : 45 %, contre 35 %.
      • Patients de moins de 80 ans : 33 %, contre 23 %.
    • de chutes :
      • Patients de 80 ans et plus : 20 %, contre 10 %.
      • Patients de moins de 80 ans : 14 %, contre 6 %.
    • de fractures :
      • Patients de 80 ans et plus : 17 %, contre 11 %.
      • Patients de moins de 80 ans : 15 %, contre 6 %.

Limites

  • Les données étaient hétérogènes.