CPRC : les inhibiteurs de la résorption osseuse prolongent la SG, quel que soit le type de médicament
- Francini E & al.
- JAMA Netw Open
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’ajout d’inhibiteurs de la résorption osseuse (IRO) à l’association acétate d’abiratérone et prednisone prolonge la survie globale (SG) chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) métastatique et présentant des métastases osseuses.
- La SG était similaire quel que soit le type d’IRO utilisé.
- Seuls 29,0 % des patients recevaient des IRO concomitants.
- Un bénéfice de survie plus important avec les IRO a été observé chez les patients atteints d’une maladie à haut volume.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats étayent les recommandations internationales qui préconisent l’administration concomitante d’IRO à tous les patients atteints d’une maladie osseuse.
Méthodologie
- 745 patients consécutifs atteints d’un CPRC métastatique et de métastases osseuses ont reçu de l’acétate d’abiratérone et de la prednisone entre 2013 et 2016.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 23,5 mois.
- 29,0 % des patients recevaient des IRO concomitants.
- La durée médiane de l’administration d’IRO était de 741 jours.
- Les patients qui recevaient des IRO, comparativement à ceux qui n’en recevaient pas, ont obtenu :
- une survie globale (SG) plus longue : 31,8 mois, contre 23,0 mois.
- Rapport de risque (RR) de 0,65 (P < 0,001).
- un délai plus court jusqu’au premier événement squelettique : 32,4 mois, contre 42,7 mois.
- RR de 1,27 (P = 0,04).
- une survie globale (SG) plus longue : 31,8 mois, contre 23,0 mois.
- Le bénéfice de SG avec les IRO était significatif chez les patients atteints d’une maladie à haut volume (RR : 0,51 ; P < 0,001), mais pas chez ceux atteints d’une maladie à faible volume (P = 0,62).
- L’administration concomitante d’IRO était associée de manière indépendante à une amélioration de la SG :
- RR de 0,64 (P < 0,001).
- Le dénosumab et l’acide zolédronique étaient tous deux associés à une SG similaire (RR : 0,93 ; P = 0,79).
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
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