CPRC : le traitement androgénique bipolaire améliore la composition corporelle et la QdV
- Marshall CH & al.
- BJU Int
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) métastatique qui reçoivent un traitement par privation androgénique (TPA), un traitement androgénique bipolaire (TAB) de trois mois est associé à une amélioration significative de la composition corporelle, des paramètres lipidiques, de la qualité de vie (QdV), et à une réduction de l’incidence de sarcopénie.
Pourquoi est-ce important ?
- Le TAB démontre des implications prometteuses pour la santé à long terme des personnes atteintes d’un CPRC métastatique.
Méthodologie
- Les données combinées de 2 essais ayant inclus 60 patients atteints d’un CPRC métastatique ont été analysées.
- Les patients ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir un TAB ou de l’enzalutamide dans un essai, et les patients ayant présenté une progression sous abiratérone/enzalutamide ont reçu un TAB dans l’autre essai.
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).
Principaux résultats
- Les patients ont perdu en moyenne 7,8 % de la graisse sous-cutanée et 9,8 % de la graisse viscérale.
- Une corrélation positive a été identifiée entre les variations de la graisse sous-cutanée et la graisse viscérale (coefficient de corrélation de Spearman : 0,58 ; IC à 95 % : 0,35–0,71).
- Une augmentation de 12,2 % de la masse musculaire a été observée.
- La durée du TPA était associée de manière significative avec un gain de masse musculaire (P = 0,02).
- Une réduction significative de la proportion de patients atteints d’une sarcopénie a été observée à 3 mois, comparativement à l’inclusion (92 %, contre 75 % ; P = 0,004).
- Une baisse significative des taux de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (P < 0,001), de cholestérol à lipoprotéines de haute densité (P < 0,001, aucun inférieur à 40 mg/dl) et de triglycérides (P = 0,005) a été observée.
- À trois mois, les participants ont rapporté une amélioration significative de leur niveau d’énergie (P = 0,004) et du fonctionnement physique (P = 0,05).
Limites
- L’échantillon était de petite taille.
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