CPRC : le cabazitaxel prolonge la SSP radiographique indépendamment de l’âge

Pourquoi est-ce important ?

• Ces résultats appuient l’établissement du cabazitaxel comme traitement de référence dans ce contexte, indépendamment de l’âge.

Méthodologie

• Étude CARD : 255 patients atteints d’un CPRC métastatique ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir l’association cabazitaxel et prednisone avec un facteur stimulant les colonies de granulocytes, ou l’association enzalutamide/abiratérone et prednisone.
• Résultat prédéfini : la SSPr et la sécurité d’emploi selon l’âge.
• Financement : Sanofi.

Principaux résultats

• 135 patients étaient âgés de 70 ans et plus.
• Avec le cabazitaxel, comparativement à l’abiratérone/enzalutamide, une amélioration significative de la SSPr médiane a été observée chez :
  • les patients de 70 ans et plus : 8,2 mois, contre 4,5 mois.
    • Rapport de risque (RR) de 0,58 (P = 0,012).
  • les patients de moins de 70 ans : 7,4 mois, contre 3,2 mois.
    • RR de 0,47 (P < 0,001).
• Avec le cabazitaxel, comparativement à l’abiratérone/enzalutamide, une amélioration significative de la SSP médiane a également été observée chez :
  • les patients de 70 ans et plus : RR de 0,57 (P = 0,003) ;
  • les patients de moins de 70 ans : RR de 0,45 (P < 0,001).
• La douleur et la réponse de l’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA) se sont améliorées dans le groupe cabazitaxel, indépendamment de l’âge.
• Aucune amélioration statistiquement significative de la survie globale (SG) n’a été observée avec le cabazitaxel chez les patients plus âgés comme plus jeunes.
• Taux d’événements indésirables émergeant du traitement de grade supérieur ou égal à 3 avec le cabazitaxel, comparativement à l’abiratérone/enzalutamide :
  • Patients de 70 ans et plus : 58 %, contre 49 %.
  • Patients de moins de 70 ans : 48 %, contre 42 %.

Limites

• L’essai a été mené en ouvert.
• Les analyses des sous-groupes pour la SSP, la SG, la douleur et la réponse du PSA étaient post hoc.