CPRC : la thérapie par radioligand 177Lu‐PSMA démontre un bénéfice lors d’une méta-analyse

À retenir

L’utilisation d’une endoradiothérapie/thérapie par radoligand ciblant l’antigène membranaire spécifique de la prostate (Prostate-Specific Membrane Antigen, PSMA) chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) métastatique a été évaluée.
Toute baisse du PSA et une baisse d’au moins 50 % du PSA étaient associées à une prolongation de la survie après une thérapie par ¹⁷⁷Lu-PSMA.

Pourquoi est-ce important ?

Méthodologie

Une méta-analyse a été réalisée à partir de 69 études ayant inclus 4 157 patients atteints d’un CPRC métastatique qui avaient reçu une endoradiothérapie/thérapie par radioligand ciblant le PSMA.
Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

Dans cette méta-analyse de 2 études contrôlées randomisées, le ¹⁷⁷Lu-PSMA-617 était associé à une proportion significativement plus élevée de patients présentant une baisse du PSA d’au moins 50 %, comparativement aux témoins (rapport de cotes [RC] : 5,33 ; P < 0,05).
Une amélioration significative de la survie globale (SG) a été observée chez les patients présentant toute baisse du PSA après une thérapie par ¹⁷⁷Lu-PSMA (rapport de risque [RR] : 0,26 ; P < 0,00001) et chez ceux présentant une baisse d’au moins 50 % du PSA (rapport de risque [RR] : 0,52 ; P < 0,00001).
La réponse du PSA était similaire avec l’imagerie au ¹⁷⁷Lu-PSMA et la thérapie par ¹⁷⁷Lu-PSMA-617.

Limites

La majorité des études étaient rétrospectives, avec une hétérogénéité significative au sein de la méta-analyse.

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