CPRC : l’olaparib montre de moins bons résultats dans le cadre des variants HRR autres que BRCA1/2

  • Wallis CJD & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une comparaison indirecte suggère que l’olaparib pourrait ne pas être efficace chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) qui présentent des variants du système de réparation de l’ADN par recombinaison homologue (Homologous Recombination DNA Repair, HRR) autres que BRCA1/2 ou ATM.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’olaparib est autorisé pour les patients atteints d’un CPRCm présentant une déficience du système HRR après la survenue d’une progression sous inhibiteurs de la voie de signalisation androgénique.
  • Ces résultats démontrent que les patients présentant des variants du système HRR autres que BRCA1/2 ou ATM pourraient obtenir des résultats moins favorables avec l’olaparib.

Méthodologie

  • Des méta-analyses en réseau fréquentiste et bayésien des essais PROfound (n = 387) et CARD (n = 255), qui incluaient des patients atteints d’un CPRCm, ont été réalisées.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Chez les patients présentant des variants de BRCA1, BRCA2 ou ATM, et en particulier chez ceux qui avaient reçu des taxanes, l’olaparib était associé à une survie sans progression (SSP) radiographique supérieure, comparativement au cabazitaxel (rapport de risque [RR] : 0,52 ; P = 0,007).
    • Probabilité estimée de supériorité pour l’olaparib : 78 %.
  • Chez les patients présentant 12 autres variants du système HRR, le cabazitaxel présentait une probabilité de SSP radiographie supérieure de 83 %, comparativement à l’olaparib.
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie globale (SG) entre l’olaparib et le cabazitaxel, quel que soit le sous-groupe.

Limites

  • Il s’agit d’une comparaison indirecte.