CPRC : l’association ipatasertib et abiratérone améliore les résultats dans le cadre d’un traitement de première intention
- Sweeney C & et al.
- Lancet
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’ajout de l’inhibiteur de l’AKT ipatasertib à l’abiratérone en première intention entraîne une réduction de 23 % du risque de progression radiographique ou de décès chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) qui présentaient des tumeurs avec perte de PTEN déterminée par immunohistochimie.
Pourquoi est-ce important ?
- Le pronostic des patients présentant des tumeurs avec perte de PTEN est défavorable.
- Il s’agit de la première étude de phase III à rapporter un bénéfice avec un inhibiteur de l’AKT chez des patients atteints d’un CPRCm.
Méthodologie
- L’essai randomisé de phase III IPATential150 a été mené en double aveugle.
- 1 101 patients adultes atteints d’un CPRCm asymptomatique ou légèrement symptomatique, non préalablement traité, qui présentaient une maladie progressive, ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir l’association placebo et abiratérone ou ipatasertib et abiratérone.
- Financement : F. Hoffmann-La Roche ; Genentech.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 19 mois.
- Chez les patients présentant une perte de PTEN (n = 521), l’association ipatasertib et abiratérone était associée à une amélioration significative de la progression radiographique de la maladie, comparativement à l’association placebo et abiratérone.
- Rapport de risque (RR) stratifié : 0,77 (P = 0,034, significatif à α = 0,05).
- Survie sans progression (SSP) médiane : 18,5 mois, contre 16,5 mois.
- Aucune amélioration statistiquement significative de la SSP n’a été observée au sein de la population en intention de traiter :
- RR de 0,84 (P = 0,043, significatif à α = 0,01).
- Le taux d’événements indésirables de grades 3–4 était plus élevé avec l’association ipatasertib et abiratérone (65 %, contre 35 %).
Limites
- Les échantillons tumoraux étaient archivés.
- Les données de survie globale (SG) manquaient de maturité.
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