CPRC : l’ajout de darolutamide n’entraîne aucun déclin de la QdV

  • Smith MR & al.
  • Eur J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les patients asymptomatiques atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) non métastatique, le darolutamide maintient la qualité de vie liée à la santé (QdV-LS) en retardant le délai jusqu’à la détérioration de la QdV spécifique au cancer de la prostate et des symptômes urinaires/intestinaux, comparativement à un placebo.

Pourquoi est-ce important ?

  • La prévention de la détérioration de la QdV-LS et de la morbidité liée au traitement est un objectif clinique important.

Méthodologie

  • La QdV-LS a été rapportée par les patients lors de l’essai de phase III, randomisé, contrôlé contre placebo et mené en double aveugle ARAMIS.
  • 1 509 patients (âge médian : 74 ans) atteints d’un CPRC non métastatique, avec un temps de doublement de l’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA) de 10 mois ou moins, ont été affectés de manière aléatoire selon un rapport de 2:1 pour recevoir du darolutamide ou un placebo en parallèle d’un traitement par privation androgénique (TPA).
  • Financement : Bayer AG et Orion Pharma.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 17,9 mois.
  • Le darolutamide a prolongé de manière significative le délai jusqu’à la détérioration de la sous-échelle du cancer de la prostate de l’Évaluation fonctionnelle du traitement du cancer (Functional Assessment of Cancer Therapy), comparativement au placebo.
    • Rapport de risque (RR) de 0,80 (P = 0,0005).
  • Le délai jusqu’à la détérioration des résultats de QdV-LS a révélé que le darolutamide était associé à un report statistiquement significatif :
    • des symptômes urinaires : RR de 0,64 (P < 0,0001) ;
    • des symptômes intestinaux : RR de 0,78 (P = 0,0027).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du délai jusqu’à la détérioration :
    • des symptômes liés à l’hormonothérapie (P = 0,5237) ;
    • du recours à des aides pour l’incontinence (P = 0,9736) ;
    • de l’activité sexuelle (P = 0,0549) ;
    • du fonctionnement sexuel (P = 0,2815).

Limites

  • Le taux d’abandon des patients était élevé.