CPRC : l’ajout d’enzalutamide permet de retarder la progression

  • Caffo O & al.
  • Eur J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout d’enzalutamide à l’association docétaxel et prednisone, dans le cadre d’un traitement de première intention, est associé à une amélioration des résultats oncologiques chez les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC) non préalablement traités.
  • L’enzalutamide est également associé à une toxicité accrue.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit du premier rapport portant sur l’association d’une chimiothérapie et d’agents ciblant les récepteurs des androgènes dans ce contexte.

Méthodologie

  • L’essai de phase II CHEIRON a inclus 246 patients naïfs de traitement atteints d’un CPRC métastatique, affectés de manière aléatoire pour recevoir l’association docétaxel et prednisone avec ou sans enzalutamide.
  • Financement : Astellas.

Principaux résultats

  • À 6 mois, le taux de progression de la maladie était de 12,5 % dans le groupe docétaxel et enzalutamide, et de 27,8 % dans le groupe docétaxel (test du chi carré : 8,85 ; P = 0,002).
  • Le groupe avec ajout d’enzalutamide comprenait une proportion significativement plus élevée de patients présentant :
    • une réduction de 50 % ou plus du taux d’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA) : 93,9 %, contre 73,9 % (P < 0,0001) ;
    • une réponse objective : 43,9 %, contre 31,3 % (P = 0,002).
  • Le taux d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 était plus élevé dans le groupe de l’enzalutamide (42,4 %, contre 31,7 %).
  • Les événements indésirables les plus fréquents (avec ou sans enzalutamide) étaient :
    • la fatigue (12,7 %, contre 5,6 %) ;
    • la neutropénie fébrile (9,3 %, contre 4,0 %) ;
    • la neutropénie (7,6 %, contre 5,6 %).

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert.