CPNPC : une meilleure survie avec des GLE en cas de résection sous-lobaire

  • Yendamuri S & al.
  • J Thorac Cardiovasc Surg

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un CPNPC de stade précoce, qui ont fait l’objet d’une résection sous-lobaire et qui ont eu ≥ 1 ganglion lymphatique examiné (GLE) avaient une meilleure SG et une meilleure survie spécifique à la maladie que les patients sans GLE.
  • La résection sous-lobaire avec segmentectomie a permis d’obtenir plus de ganglions lymphatiques à examiner que la résection cunéiforme.

Pourquoi est-ce important ?

  • Bien qu’un plus ample examen des ganglions lymphatiques apporte un avantage de survie, 49,5 % des patients ayant fait l’objet d’une résection cunéiforme et 23,5 % des patients ayant fait l’objet d’une segmentectomie n’avaient bénéficié d’aucun examen des ganglions lymphatiques.

Conception de l’étude

  • Analyse de 3 916 patients atteints d’un CPNPC de stade précoce, issus de la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology and End Results) et ayant fait l’objet d’une résection sous-lobaire.
  • Financement : non communiqué.

Principaux résultats

  • Parmi les patients, 18,5 % ont fait l’objet d’une segmentectomie et 81,7 % d’une résection cunéiforme.
  • Seuls 50,5 % des patients ayant fait l’objet d’une résection cunéiforme et 76,5 % des patients ayant fait l’objet d’une segmentectomie avaient au moins 1 GLE en pathologie.
  • Avoir ≥ 1 GLE était associé à une meilleure SG (RC : 0,66 ; P < 0,001) et à une meilleure survie spécifique à la maladie (RC : 0,71 ; P < 0,001).
  • Après l’analyse multivariée, il n’y avait aucune différence au niveau de la SG ou de la survie spécifique à la maladie chez les patients ayant ≥ 1 GLE, quelle que soit l’approche chirurgicale.

Limites

  • Étude rétrospective.