CPNPC : la sarcopénie est associée à une moins bonne SSP avec des inhibiteurs de PD-1

  • Shiroyama T & al.
  • Sci Rep

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé et d’une sarcopénie à l’inclusion présentaient une moins bonne SSP et de moins bons taux de réponse après un traitement par inhibiteurs de mort programmée 1 (programmed death-1, PD-1).

Pourquoi est-ce important ?

  • La perte de muscle squelettique due à la sarcopénie pourrait être un facteur prédictif utile des résultats avec les inhibiteurs de PD-1.

Protocole de l’étude

  • L’étude a inclus 42 patients atteints d’un CPNPC avancé ayant fait l’objet d’un traitement préalable.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • 52,4 % des patients étaient atteints d’une sarcopénie à l’inclusion.
  • La sarcopénie a été associée à des résultats significativement moins bons concernant la SSP (2,1 mois contre 6,8 mois ; P = 0,004) et le taux de réponse (9,1 % contre 40 % ; P = 0,025).
  • Chez les patients présentant un bon indice de performance (IP), la sarcopénie a été associée de manière significative à une moins bonne SSP, par rapport à l’absence de sarcopénie (2,3 mois contre 7,6 mois ; P = 0,004), même si, dans l’ensemble, un bon IP a été associé à une meilleure SSP, par rapport à un mauvais IP (3,8 mois contre 1,4 mois ; P = 0,030).
  • Aucune association significative n’a été identifiée entre une sarcopénie et une moins bonne SSP chez les patients présentant un mauvais IP.
  • Aucune différence significative n’a été constatée concernant la SSP en fonction de l’indice de masse corporelle (IMC).
  • Le taux de SSP à 1 an était plus faible chez les patients atteints d’une sarcopénie (10,1 % contre 38,1 %).
  • Le taux de réponse à long terme (rémission de la tumeur supérieure à 12 mois) était plus élevé chez les patients sans sarcopénie (30 % contre 4,5 % ; P = 0,041).

Limites

  • Étude rétrospective avec échantillon de petite taille.