CPNPC KRAS+ : l’association de tivantinib et d’erlotinib n’est pas supérieure à la chimiothérapie en termes de SSP ou de SG

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À retenir

  • Dans une étude de phase II, l’association de tivantinib et d’erlotinib (ET) n’était pas supérieure à la chimiothérapie à agent unique sélectionnée par l’investigateur en termes d’amélioration de la SSP ou de la SG chez des patients atteints d’un CPNPC avancé avec mutation KRAS préalablement traité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Environ un quart des patients atteints d’un CPNPC présentent une maladie avec mutation KRAS, cette dernière étant associée à une résistance aux thérapies ciblées.  

Conception de l’étude

  • Étude de phase II se penchant sur le traitement par ET (n = 51), par rapport à la chimiothérapie à agent unique sélectionnée par l’investigateur (C ; n = 45) chez 96 patients atteints d’un CPNPC avancé avec mutation KRAS préalablement traité.
  • Financement : ArQule et Daiichi Sankyo.

Principaux résultats

  • Aucune réponse radiographique sous ET contre 4,4 % de réponse sous C (comprenant quatre réponses partielles).
  • Le taux de contrôle de la maladie était de 49,0 % (IC à 95 % : 34,8–63,4 %) sous ET contre 62,2 % (IC à 95 % : 46,5–76,2 %) sous C (rapport de cotes ajusté : 0,63 ; P = 0,30).
  • La SSP médiane était de 1,7 mois (IC à 95 % : 1,6–5,6 mois) sous ET contre 4,3 mois (IC à 95 % : 1,6-5,8 mois) sous C (RR : 1,19 ; P = 0,50) ; des résultats similaires ont été observés après correction pour prendre en compte des facteurs de pronostic à l’entrée dans l’étude (RR : 1,21 ; P = 0,49).
  • La SG médiane était de 6,8 mois sous ET contre 8,5 mois sous C (RR : 1,2 ; P = 0,44).
  • Les événements indésirables étaient plus fréquents sous C.

Limites

  • L’apport d’échantillons tumoraux était facultatif ; seulement 20 % des cas étaient disponibles pour l’analyse des biomarqueurs.