CPNPC avec mutations importantes : l’association de nivolumab et d’ipilimumab est plus efficace qu’une chimiothérapie en première intention

  • Hellmann MD & al.
  • N Engl J Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Un traitement de première intention par nivolumab et ipilimumab était associé à une SSP plus longue que la chimiothérapie chez les patients atteints d’un CPNPC avancé avec une charge mutationnelle de la tumeur (CMT) d’au moins 10 mutations/mégabase, quel que soit le niveau d’expression du ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed Cell Death Ligand-1, PD-L1).

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats viennent confirmer les données antérieures d’un essai de phase I qui soutenaient l’utilisation du nivolumab et de l’ipilimumab comme traitement de première intention du CPNPC.
  • Ils confirment également le rôle de la CMT en tant que biomarqueur lors de la sélection des patients.

Conception de l’étude

  • Critère d’évaluation coprincipal supplémentaire pour l’essai de phase III en ouvert CheckMate 227.
  • 299 patients atteints d’un CPNPC de stade IV non préalablement traité ont reçu soit l’association de nivolumab et d’ipilimumab (n = 139) soit une chimiothérapie (n = 160).
  • Financement : Bristol-Myers Squibb ; Ono Pharmaceutical.

Principaux résultats

  • La SSP à un an était globalement plus élevée dans le groupe nivolumab et ipilimumab que dans le groupe chimiothérapie (30,9 % contre 17,0 % ; RR de progression de la maladie ou de décès : 0,83 ; IC à 95 % : 0,72–0,96), quel que soit le niveau d’expression de PD-L1.
  • La SSP médiane était de 4,9 mois (IC à 95 % : 4,1–5,6) avec l’association de nivolumab et d’ipilimumab et de 5,5 mois (IC à 95 % : 4,6–5,6) avec la chimiothérapie.
  • Parmi les patients présentant une CMT élevée (au moins 10 mutations/mégabase), la SSP à un an était significativement plus longue avec l’association de nivolumab et d’ipilimumab qu’avec la chimiothérapie (42,6 % contre 13,2 % ; RR de progression de la maladie ou de décès : 0,58 ; P < 0,001) ; les résultats étaient similaires chez les patients présentant une charge tumorale faible.
  • Les profils d’événements indésirables étaient similaires entre les groupes.

Limites

  • Les données de SG ne sont pas encore évaluables.