CPNPC avancé : l’anlotinib prolonge la SSP de manière significative dans un essai de phase II
- Han B & al.
- Br J Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’anlotinib, un inhibiteur de la tyrosine kinase expérimental, a amélioré la SSP de manière significative, par rapport au placebo, chez des patients atteints d’un CPNPC avancé.
- L’anlotinib a également été bien toléré.
Pourquoi est-ce important ?
- L’anlotinib inhibe de multiples récepteurs des tyrosines kinases, y compris le récepteur du facteur de croissance endothéliale vasculaire de type 2 et de type 3, le facteur B de croissance dérivé des plaquettes et le récepteur du facteur des cellules souches.
Conception de l’étude
- Essai de phase II ALTER0302 visant à examiner l’anlotinib dans le traitement de troisième intention ou d’intention ultérieure chez 117 patients atteints d’un CPNPC avancé.
- 60 patients ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir l’anlotinib, et 57 patients ont reçu un placebo.
- Financement : Chia Tai Pharmaceutical Group Co., Ltd.
Principaux résultats
- SSP médiane de 4,8 mois (IC à 95 % : 3,5–6,4 mois) sous anlotinib contre 1,2 mois (IC à 95 % : 0,7–1,6 mois) sous placebo (RR : 0,32 ; P < 0,0001).
- SG médiane de 9,3 mois (IC à 95 % : 6,8–15,1 mois) sous anlotinib contre 6,3 mois (IC à 95 % : 4,3–10,5 mois) sous placebo (RR : 0,78 ; P = 0,2316).
- 21,67 % des patients ont présenté des événements indésirables (EI) liés au traitement de grades 3/4 sous anlotinib contre 5,26 % des patients sous placebo (P = 0,0140).
- Les EI de grades 3/4 les plus fréquents sous anlotinib étaient : hypertension (10 %), thyroglobuline élevée (5 %), syndrome mains-pieds (3,33 %).
Limites
- Absence de comparateur actif.
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