CPNPC ALK+ : l’alectinib s’avère supérieur au crizotinib en ce qui concerne l’activité du SNC dans l’essai ALEX

À retenir

L’alectinib a permis de prolonger de manière significative la SSP et le délai jusqu’à la progression dans le système nerveux central (SNC), chez les patients atteints d’un CPNPC avancé, exprimant le gène de la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase-Positive, ALK⁺), non préalablement traité, indépendamment de la présence d’antécédents de maladie du SNC ou de l’administration préalable d’une radiothérapie.

Pourquoi est-ce important ?

Les résultats suggèrent que l’alectinib pourrait protéger contre le développement de métastases du SNC.

Protocole de l’étude

Essai de phase III randomisé ALEX.
303 patients atteints d’un CPNPC ALK⁺ de stades III/IV ont reçu de l’alectinib (n = 152) ou du crizotinib (n = 151).
Financement : F. Hoffmann-La Roche Ltd.

Principaux résultats

40 % des patients présentaient des métastases du SNC à l’entrée dans l’étude.
La SSP était significativement plus longue avec l’alectinib dans deux sous-groupes :
- les patients présentant des métastases du SNC à l’entrée dans l’étude : RR de 0,40 (IC à 95 % : 0,25–0,64), et les patients n’en présentant pas : RR de 0,51 (IC à 95 % : 0,33–0,80) ; et
- les patients ayant reçu une radiothérapie préalable : RR de 0,34 (IC à 95 % : 0,15–0,78), et les patients n’en ayant pas reçu : RR de 0,44 (IC à 95 % : 0,25–0,78).
Le délai jusqu’à une progression dans le SNC était significativement plus long avec l’alectinib dans deux sous-groupes :
- les patients présentant des métastases du SNC à l’entrée dans l’étude : RR spécifique à la cause (RRsc) de 0,18 (IC à 95 % : 0,09–0,36) ; et les patients n’en présentant pas : RRsc de 0,14 (IC à 95 % : 0,06–0,33) ; et
- les patients ayant reçu une radiothérapie préalable : RRsc de 0,11 (IC à 95 % : 0,03–0,42) ; et les patients n’en ayant pas reçu : RRsc de 0,22 (IC à 95 % : 0,10–0,50).
Chez les patients présentant une maladie du SNC à l’entrée dans l’étude, le taux de réponse objective dans le SNC était meilleur avec l’alectinib, en cas d’administration préalable d’une radiothérapie (36,0 % contre 28,6 %) ou non (74,4 % contre 24,3 %).

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