CP oligométastatique : la radiothérapie ablative locale est bien tolérée et retarde la progression du PSA

  • Hölscher T & et al.
  • Eur Urol Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez des patients sélectionnés atteints d’un cancer de la prostate (CP) oligométastatique évalué par tomographie par émission de positons (TEP) ciblant l’antigène membranaire spécifique de la prostate (Prostate-Specific Membrane Antigen, PSMA), la radiothérapie ablative locale est bien tolérée et retarde la progression de l’antigène spécifique de la prostate (Prostate-Specific Antigen, PSA).

Pourquoi est-ce important ?

  • La radiothérapie ablative locale peut constituer une option pour certains patients.

Méthodologie

  • L’essai de phase II OLI-P a été mené auprès de 63 patients atteints d’un CP oligométastatique (5 ganglions lymphatiques ou métastases osseuses au maximum) qui avaient fait l’objet d’une radiothérapie ablative locale après un traitement local à visée curative, sans traitement par privation androgénique (TPA).
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 37,2 mois.
  • Critère d’évaluation principal :
    • Aucune toxicité liée au traitement de grade supérieur ou égal à 2 n’a été rapportée à deux ans.
  • Le délai médian jusqu’à la progression du PSA était de 13,2 mois, et le délai médian jusqu’à l’instauration d’un TPA était de 20,6 mois.
  • Les taux de survie sans progression (SSP) du PSA à 2 et 3 ans étaient de 32,7 % et 21,4 %, respectivement.
  • Une baisse plus importante du PSA a démontré une association significative avec un délai plus long jusqu’à la progression du PSA (P < 0,001).

Limites

  • L’étude n’était pas randomisée.