COVID-19 : une déclaration conjointe de sociétés médicales et du gouvernement des États-Unis sur les cas de myocardite post-vaccination a été publiée

Pourquoi est-ce important ?

• La déclaration fait suite à la réunion du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (Advisory Committee on Immunization Practices) des Centres de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) des États-Unis, durant laquelle ont été abordées les données concernant les cas d’inflammation cardiaque survenus après l’administration de vaccins à acide ribonucléique messager (ARNm) contre le COVID-19.

Principaux résultats

• La myocardite et la péricardite sont bénignes, précise la déclaration.
• Selon les auteurs de cette dernière, les données factuelles indiquent clairement que cette inflammation est un effet indésirable « extrêmement rare ».
• Le nombre de personnes qui présenteront un tel effet après avoir été vaccinées est « extrêmement faible ».
• La plupart des cas sont bénins et se rétablissent avec un traitement minime ou sans traitement.
• Le COVID-19 lui-même est associé à des cas de myocardite et de péricardite, ces deux affections étant beaucoup plus graves avec l’infection.
• Les auteurs de cette déclaration qualifient les vaccins de « sûrs et efficaces ».
• Ils exhortent vivement toutes les personnes âgées de 12 ans et plus qui sont éligibles à se faire vacciner.
• Les bénéfices de la vaccination « l’emportent largement sur les éventuels préjudices », écrivent-ils.
• Constatant la prédominance croissante du « préoccupant variant Delta », ils écrivent que « les risques liés à la non-vaccination sont bien plus importants que les rares effets indésirables du vaccin ».