COVID-19 : un vaccin à ARNm est acceptable pour les patients recevant un traitement contre le cancer
- Goshen-Lago T & al.
- JAMA Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le vaccin contre le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) de Pfizer-BioNTech (BNT162b2) est sûr chez les patients qui reçoivent un traitement contre le cancer.
- Les patients obtiennent une conversion sérologique satisfaisante, bien qu’elle survienne plus tardivement que chez les témoins en bonne santé.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats réduisent les inquiétudes sur deux fronts : la sécurité d’emploi du vaccin pour les patients atteints de tumeurs solides recevant un traitement ; et les taux de séroconversion ainsi que le moment de leur survenue.
Méthodologie
- Une étude de cohorte prospective a été menée en Israël sur l’administration du vaccin BNT162b2 chez 232 patients recevant un traitement contre le cancer et chez 261 personnes ayant reçu le vaccin, sans cancer, qui ont été appariées selon l’âge.
- Critère d’évaluation principal : le taux de séroconversion après la première et la deuxième dose (14 jours après la deuxième dose) et la présence documentée de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
- Financement : Fonds pour la recherche sur le cancer en Israël.
Principaux résultats
- Après la première dose du vaccin, 29 % des patients recevant des traitements contre le cancer ont présenté une séroconversion, contre 84 % chez les témoins (P < 0,001).
- Les taux de séroconversion dans le groupe de patients ont grimpé à 86 % après la deuxième dose du vaccin.
- Immédiatement après l’administration de la première dose, 2 cas de COVID-19 ont été identifiés chez les patients atteints d’un cancer.
- Aucun autre cas confirmé de COVID-19 n’a été détecté dans l’un ou l’autre groupe.
- 69 % des patients recevant un traitement contre le cancer ont présenté une douleur au site d’injection.
- Les réactions systémiques les plus fréquentes chez les patients atteints d’un cancer étaient la fatigue (24 %), les douleurs musculaires et articulaires (13 %), les céphalées (10 %) et la fièvre (1 %).
- Une élévation des enzymes hépatiques a été observée chez 24 patients atteints d’un cancer jusqu’à 6 semaines après la première dose du vaccin.
Limites
- Aucune donnée ayant trait à la sécurité d’emploi n’a été rapportée pour les témoins.
- L’efficacité à long terme du vaccin n’a pas été étudiée.
- Il s’agit d’une étude observationnelle.
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