COVID-19 : l’esquisse d’une stratégie nationale pour la « nouvelle normalité »

  • Emanuel EJ & al.
  • JAMA

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un article publié dans la rubrique Viewpoint de la revue JAMA, qui a été rédigé par des experts en maladies infectieuses de renommée internationale, notamment le Dr Michael Osterholm, soutient qu’une politique nationale d’éradication du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) est irréaliste et recommande un changement de politique en faveur d’une « nouvelle normalité » de vie avec la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

Pourquoi est-ce important ?

  • Bien que ce changement de politique s’adresse aux dirigeants états-uniens, l’article contient des éléments universels présentant un intérêt pour les pays du monde entier.
  • Selon les auteurs, la « nouvelle normalité » exige de reconnaître que le SARS-CoV-2 n’est qu’un des nombreux virus respiratoires en circulation à devoir faire l’objet d’une stratégie visant cette « nouvelle normalité ». Ces virus comprennent notamment la grippe et le virus respiratoire syncytial.
  • Le risque global d’infections par des virus respiratoires devrait être la cible des politiques nationales.

Points clés

  • Faisant valoir que le SARS-CoV-2 « continue de subsister, d’évoluer et de surprendre », l’article d’opinion préconise une stratégie nationale en quatre points :
    • une infrastructure de santé publique globale qui comprend une surveillance génomique et des données numériques complètes, en temps réel et intégrées, notamment concernant :
      • les infections virales respiratoires ;
      • les hospitalisations ;
      • les décès ;
      • les résultats spécifiques par maladie ;
      • les immunisations.
    • des effectifs permanents pour la mise en œuvre des mesures de santé publique comprenant des infirmières scolaires afin de répondre aux besoins de santé publique des enfants et des adolescents ;
    • des dérogations pour la télémédecine qui permettent aux responsables de la santé de pratiquer et de facturer au-delà des frontières des États ;
    • la restauration de la confiance du public dans les institutions de santé publique.