COVID-19 : les symptômes respiratoires peuvent persister pendant des mois après l’hospitalisation

À retenir

Parmi les patients hospitalisés atteints de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), jusqu’à 52 % présentent au moins 1 symptôme respiratoire jusqu’à 3 mois plus tard.
Sur les 4 symptômes les plus fréquents rapportés dans cette méta-analyse, la fatigue a montré la prévalence la plus élevée et la toux la prévalence la plus faible.

Pourquoi est-ce important ?

Auteurs : après une hospitalisation pour cause de COVID-19, les patients doivent être étroitement surveillés quant aux symptômes respiratoires, avec des évaluations 3 et 6 mois après leur sortie de l’hôpital.

Méthodologie

Une méta-analyse a été réalisée à partir de 10 études comptant au total 1 816 patients.
Huit études ont été menées en Europe, une en Asie et une en Amérique du Nord.
Cinq études étaient prospectives, une était rétrospective, une était bidirectionnelle et trois étaient transversales.
Les rapports de cas ont été exclus.
Les prévalences combinées des symptômes rapportés entre 3 semaines et 3 mois après la sortie de l’hôpital ont été calculées.
Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

Le symptôme le plus prévalent était la fatigue, à 52 % (prévalence à l’analyse combinée : 0,52 ; IC à 95 % : 0,38–0,66 ; I² = 97 %).
La prévalence combinée pour la dyspnée était de 0,37 (IC à 95 % : 0,28–0,48 ; I²= 93 %).
La douleur thoracique avait une prévalence combinée de 0,16 (IC à 95 % : 0,10–0,23 ; I² = 90 %).
La prévalence combinée pour la toux était de 0,14 (IC à 95 % : 0,06–0,24 ; I² = 96 %).

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