COVID-19 : les résultats et les facteurs de risque de forme grave chez les enfants aux États-Unis

  • Martin B & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une cohorte prospective de près de 1,1 million d’enfants ayant été dépistés pour le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) dans 56 centres aux États-Unis a révélé que 15,6 % d’entre eux étaient positifs.
  • Sur 6,1 % des patients hospitalisés, 13,9 % présentaient une forme grave de la maladie et 1,3 % sont décédés.
  • Plusieurs variables démographiques et de comorbidités, ainsi que les signes vitaux initiaux et les résultats aux tests de laboratoire lors du premier jour d’hospitalisation, ont permis de prédire la forme grave de la maladie.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’identification précoce des enfants à risque de progression de la maladie est désormais faisable.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte prospective a été menée auprès d’enfants aux États-Unis âgés de moins de 19 ans (n = 1 068 410), qui ont fait l’objet d’un dépistage de l’infection par le SARS-CoV-2.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • Une forme plus grave de la maladie chez les enfants hospitalisés a été prédite par :
    • le sexe masculin : rapport de cotes (RC) de 1,37 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % : 1,21–1,56 ;
    • l’origine ethnique noire/afro-américaine : RC de 1,25 ; IC à 95 % : 1,06–1,47 ;
    • l’obésité : RC de 1,19 ; IC à 95 % : 1,01–1,41.
    • Sous-catégories des affections chroniques complexes pédiatriques (Pediatric Complex Chronic Condition, PCCC) graves.
  • Une forme plus grave de la maladie a également été prédite au jour 1 de l’hospitalisation par les facteurs suivants :
    • une pression artérielle systolique et diastolique plus faible ;
    • une saturation en oxygène plus faible ;
    • des fréquences cardiaques et respiratoires plus élevées ;
    • des valeurs médianes plus élevées concernant l’alanine aminotransférase, l’aspartate aminotransférase, le peptide natriurétique de type B, la créatinine ;
    • des plaquettes plus basses ;
    • des taux de D-dimères, de protéine C-réactive et de procalcitonine plus élevés.
  • Les facteurs prédictifs chez 707 enfants ayant développé un syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant comprenaient :
    • le sexe masculin (RC : 1,59 ; P < 0,001) ;
    • un âge inférieur à 12 ans (RC : 1,81 ; P < 0,001) ;
    • l’absence de PCCC (RC : 0,72 ; P < 0,001).

Limites

  • Il s’agit d’une méthodologie observationnelle.