COVID-19 : les premiers résultats d’une étude intermédiaire sur la prophylaxie orale montrent une réduction de 50 % des hospitalisations et des décès

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À retenir

  • Le molnupiravir (MK-4482, EIDD-2801), un agent antiviral expérimental par voie orale, semble réduire significativement les hospitalisations ou les décès liés à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) jusqu’à 50 %, selon un communiqué de MSD et Ridgeback Biotherapeutics.
  • MSD prévoit de demander une autorisation d’utilisation d’urgence.

Pourquoi est-ce important ?

  • Si les patients présentant des symptômes de COVID-19 ont la possibilité de prendre un traitement antiviral et de rester chez eux, cela réduira la pression sur le système de santé et contribuera à contrôler la pandémie.

Points clés

  • L’analyse intermédiaire planifiée a inclus 775 patients atteints d’une forme légère à modérée de COVID-19 confirmée en laboratoire, présentant au moins 1 facteur de risque d’issue défavorable de la maladie, affectés de manière aléatoire 5 jours après l’apparition des symptômes au molnupiravir ou à un placebo jusqu’au jour 29.
  • L’agent a été bien toléré : 35 % d’événements indésirables (EI) avec le molnupiravir, contre 40 % avec le placebo ; EI graves chez 12 % des participants du groupe molnupiravir, contre 11 % des participants du groupe placebo.
  • Arrêts du traitement : 1,3 % avec le molnupiravir, contre 3,4 % avec le placebo.
  • L’efficacité du molnupiravir ne semble pas être affectée par le moment de l’apparition des symptômes ou les facteurs de risque sous-jacents. L’efficacité démontrée est constante pour l’ensemble des variants du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2 ; les variants delta, mu et gamma représentent environ 80 % des cas évaluables).
  • Le molnupiravir est actuellement évalué pour la prophylaxie post-exposition dans une étude de phase III internationale, multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo (MOVe-OUT).
  • Des modèles précliniques ont démontré un rôle potentiel dans la prophylaxie, le traitement et la prévention du SARS-CoV-2.
  • Facteurs de risque associés à des résultats défavorables : l’obésité, un âge supérieur ou égal à 60 ans, le diabète sucré et une maladie cardiaque.
  • Résultats :
    • 7,3 % des participants (28/385) ayant reçu le molnupiravir, contre 14,1 % des participants (53/377) ayant reçu le placebo ont été hospitalisés ou sont décédés ; P = 0,0012.
    • Décès : zéro avec le molnupiravir, contre huit avec le placebo.