COVID-19 : les patientes atteintes d’un cancer gynécologique présentent un risque plus élevé de résultats indésirables
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patientes atteintes d’un cancer gynécologique et du COVID-19 présentent un risque plus élevé d’hospitalisation, de retard du traitement anticancéreux et de décès. Une tumeur maligne active est associée à un risque 5 fois plus élevé de mortalité à 30 jours après un diagnostic de COVID-19.
Pourquoi est-ce important ?
- Selon les auteurs, « ces résultats nous poussent urgemment à explorer davantage les résultats oncologiques à long terme des patientes en oncologie gynécologique qui ont reçu un diagnostic de COVID-19, ainsi que les effets de l’origine ethnique sur les résultats du cancer et du COVID-19 au sein de cette population ».
Méthodologie
- Une étude a été menée auprès de 348 patientes atteintes d’un cancer gynécologique et d’une infection par le COVID-19.
- Financement : Société d’oncologie gynécologique (Society of Gynecologic Oncology).
Principaux résultats
- 125 patientes présentaient une tumeur maligne active au moment du diagnostic de COVID-19.
- 28 % des patientes ont rapporté un retard ou un arrêt du traitement anticancéreux en raison de l’infection par le COVID-19.
- Le délai médian de report du traitement anticancéreux était de trois à quatre semaines.
- La chimiothérapie (60 %) et la chirurgie (38 %) étaient les traitements anticancéreux les plus souvent retardés.
- Les facteurs de risque indépendants d’hospitalisation comprenaient :
- l’âge (rapport de cotes corrigé [RCc] : 1,17 ; P = 0,006) ;
- l’origine ethnique (blanche contre non blanche ; RCc : 2,95 ; P = 0,001) ;
- le diabète sucré (RCc : 2,81 ; P = 0,003) ;
- l’embolie pulmonaire (RCc : 3,55 ; P = 0,02) ;
- une tumeur maligne active (RCc : 2,26 ; P = 0,009).
- Une tumeur maligne active était associée à un risque significativement plus élevé de mortalité au cours des 30 jours suivant le diagnostic de COVID-19 (RC : 4,65 ; P = 0,005).
- Dans l’ensemble, 5 % des patientes sont décédées dans les 30 jours suivant le diagnostic de COVID-19, et 8 % des patientes hospitalisées sont décédées des suites de complications liées au COVID-19 dans les 30 jours suivant le diagnostic de COVID-19.
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
- Le suivi était limité.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé